Qui ne connaît l’Eau de Botot ?
L’intérêt du public ne se relâcha jamais pour cet élixir balsamique, créé aux environs de 1775 par un dentiste reçu expert à la Communauté des chirurgiens de Saint Côme issu de la bourgeoisie commerçante parisienne, Edme-François-Julien Botot.
Non moins intéressante est la biographie de son neveu, François-Marie, qui, après avoir repris quelque temps sa succession et la commercialisation du produit, dès le début fort prisé du public en dépit de ses nombreuses imitations, devint magistrat et se trouva mêlé à tous les événements qui agitèrent la France à l’extrême fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle.
De nos jours, l’élixir, qui portait le nom et avait fait la fortune de son inventeur et de ses héritiers, est toujours vendu en pharmacie.
Professeur de prothèse à l’Ecole dentaire de Paris au début de la Grande Guerre, Georges Villain prend en charge le centre de traitement ambulatoire pour les soldats français blessés au visage, centre institué par l’école en août 1914. […]
C’est un événement assez rare pour ne pas passer à côté du compte-rendu d’un livre de grande qualité sur ce thème. Paru fin 2012, il est le résultat d’un colloque qui s’est tenu à Villetaneuse, Nanterre et Saint-Quentin-en-Yvelines du 8 au 10 mars 2012 avec le soutien de trois laboratoires…
Pour se lancer sur les chemins d’une archéologie de la médecine romaine, Danielle Gourevitch, directeur d’études émérite à l’École pratique des hautes études, membre libre de l’ANCD et collaboratrice de la commission d’histoire, s’est entourée des meilleurs spécialistes européens […]
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